Ramadan au Burkina Faso: la rupture collective du jeûne, un moment de solidarité et de partage

Rupture collective du jeûne de ramadan au siège du Cercle d’études, de recherche et de formation islamique (CERFI) à Ouagadougou.

Le 29/03/2023 à 13h26

VidéoAu siège du Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) à Ouagadougou, c’est l’heure de la rupture du jeûne du mois de ramadan. Le360 Afrique a partagé ce moment de communion avec les fidèles.

Parmi les fidèles musulmans réunis au CERFI à Ouagadougou, Rasmané Bougma, un fervent croyant. Pour lui, la rupture collective n’est pas seulement une tradition, mais un moment de solidarité et de partage entre fidèles. «C’est important de rompre le jeûne ensemble. Certains peuvent avoir des dattes et d’autres des fruits. C’est un moment de partage, de fraternité que nous vivons», explique-t-il.

Au menu du repas, des dattes, des fruits, plusieurs variétés de jus et bien plus encore sont à la disposition de tout le monde. Il n’est pas nécessaire de dresser des tables garnies. Les fidèles se restaurent dans le calme et vivent pleinement ce moment. Selon Idrissa Tiendrébéogo, «en groupe ou seul, c’est la même rupture. Tu peux rompre seul en faisant du bien aux autres ou amener ta part de nourriture pour que tout le monde en profite. C’est une bénédiction.»

Partie intégrante du jeûne de ramadan, la rupture collective est une vertu pour les croyants. «Il n’est pas rare de voir des musulmans se rassembler à la fin de la journée pour rompre ensemble», indique Abdoul Salam Ouédraogo, imam au CERFI, ajoutant qu’«il y a une miséricorde dans cette rupture».

Pour ce mois de ramadan, les fidèles musulmans formulent des vœux d’humanisme et de transformation des cœurs des Burkinabè. Ils souhaitent également la paix et le retour des déplacés internes dans leurs villages d’origine.

Par Jean Paul Windpanga Ouédraogo (Ouagadougou, correspondance)
Le 29/03/2023 à 13h26