Le ramadan, ce sont quatre semaines d’abstinence, d’adoration mais également de solidarité, de partage et de générosité. Le département Condition féminine du Conseil supérieur des affaires islamiques (CSAIG) élargit depuis quelques jours ses actions de bienfaisance en faveur des familles non musulmanes de Libreville.
«Je remercie les musulmans de penser à moi. Merci Dieu, je respire et merci pour ce que je vais manger ce que les musulmans m’ont offert de bon cœur», confie Francine, une sexagénaire du quartier Louis de Libreville.
L’action de ce jour, qui profite aussi à plusieurs associations de femmes musulmanes de Libreville s’inscrit dans le chronogramme des activités du bureau de la condition féminine du Csaig. «Nous avons une quarantaine d’associations. Nous nous étendons dans tous les arrondissements de la commune de Libreville... Nous leur apportons des kits alimentaires. Vous savez que dans chaque association nous avons des démunis. C’est pour venir en renfort aux associations afin que leurs membres puissent aussi rompre le jeûne dans de meilleures conditions», a dit Maryame Kale, porte-parole de la Condition féminine du Csaig.
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Si le quatrième pilier de l’Islam est une obligation pour tout musulman en bonne condition physique, pour Maryame, il est aussi «un break qui intervient dans l’année. On met de côté les choses les moins importantes pour se consacrer à l’essentiel: la spiritualité, prendre soin de son corps, faire attention à l’autre».
Une initiative fortement saluée par Fatima Boutougou, Gabono-marocaine, présidente de l’association Al Fatih. «Je dis merci au conseil supérieur des affaires Islamiques pour cette action de solidarité, vraiment merci, merci!».
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Beaucoup de mères de famille viennent également profiter de ces dons. Des dizaines de familles bénéficient de cette aide chaque semaine. «Nous remercions madame la présidente pour ce geste qu’elle a fait à l’endroit des femmes musulmanes. Nous demandons à Allah de la bénir. Parce qu’elle a fait un grand geste. Quelque chose que l’islam recommande surtout en ce mois béni de ramadan. Vous savez que le prophète Mohammed était très généreux. Et il l’était encore plus durant le mois de ramadan», soutient madame Kane, l’une des bénéficiaires de kit alimentaire.
Les mosquées de Libreville proposent généralement aux fidèles de donner des victuailles, ou distribuent elles-mêmes des paniers repas aux plus démunis.
