Vidéo. Présidentielle algérienne: Gaïd Salah affirme qu’il ne donnera pas l’ordre de réprimer le peuple

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Le 16/11/2019 à 17h23, mis à jour le 18/11/2019 à 15h45

VidéoFace aux craintes de violences lors de la campagne pour la présidentielle, rejetée par le peuple, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah tente de rassurer. Dans un récent message, il donne des assurances aux manifestants en affirmant qu’il ne donnera pas l’ordre de réprimer le peuple.

Nombreux sont les observateurs qui craignent que des violences éclatent durant la campagne présidentielle qui démarre ce dimanche 17 novembre courant. On appréhende surtout la répression de l’armée. En tout cas, la sortie de hauts militaires le laissait entendre, assurant que «toutes les mesures seront prises pour assurer le bon déroulement de la campagne et du scrutin». Ce qui a été consiédéré comme étant une menace à peine voilée.

D’habitude pyromane, le général de corps d'armée et vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah a tenté de jouer la carte de l’apaisement.

Ainsi, lors d’une rencontre avec les cadres de l’armée, il a assuré avoir mis en garde les «unités de combat pour ne pas toucher au peuple», expliquant que «pendant la révolution, j’ai vécu avec le peuple, pendant le terrorisme, je suis resté avec le peuple et j’ai toujours une relation avec le peuple».

Cette énième sortie du l’actuel homme puissant de l’Algérie intervient à la veille du démarrage de la campagne présidentielle pour laquelle les manifestants ont affiché leur hostilité farouche.

Durant le 39è vendredi, les manifestants ont martelé que «l’élection n’aura as lieu» et sur les réseaux sociaux, des appels à perturber les déplacements des candidats commencent à fleurir.

Le début de la campagne, ce dimanche, permettra de mesurer la portée de la parole de l’homme fort d’Algérie.

Par Karim Zeidane
Le 16/11/2019 à 17h23, mis à jour le 18/11/2019 à 15h45