Donald Trump n'arrêtera jamais de surprendre son monde. On le soupçonne d'avoir donné son feu vert à Recep Tayyip Erdogan en décembre dernier pour débuter son intervention et aussi d'être en train de pousser l'Egypte pour créer une sorte d'équilibre des forces en soutenant le camp adverse. Mais voilà que l'administration américaine semble nier.
"Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par le conflit croissant en Libye. Nous nous opposons fermement à l'implication militaire étrangère, y compris à l'usage de mercenaires et de contractuels militaires privés, par toutes les parties", a dit dans un communiqué le conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, Robert O'Brien.
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M. O'Brien, qui a par ailleurs repris le travail mardi après avoir surmonté une infection au coronavirus, a dit que le bras de fer entre plusieurs pays dans ce pays stratégique et pétrolier représentait "de graves menaces pour la stabilité régionale et le commerce mondial".
D'après lui, M. Trump s'est entretenu de la Libye avec plusieurs dirigeants de pays tiers récemment, et "il est clair qu'il n'y a pas de gagnant" dans le conflit.
"Les Libyens ne peuvent être gagnants que s'ils serrent les rangs pour regagner leur souveraineté et reconstruire un pays uni", a affirmé le conseiller.
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Le mois dernier, le Pentagone a publié des images satellite montrant selon lui de l'équipement militaire fourni par le groupe Wagner, réputé proche du président russe, "sur les lignes de front" du conflit libyen à Syrte.
La ville est tenue par Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen soutenu par l'Egypte, la Russie et les Emirats arabes unis.
Le gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par l'ONU et siégeant à Tripoli, est lui appuyé par la Turquie.