Certains leaders d’opinion estiment que le "mouvement des franckistes", créé il y a environ plus d’un an, est un signe qui indique clairement que le régime de Yaoundé voudrait imposer le fils aîné du Président de la République à la tête du pays.
Ce mouvement a déjà organisé plusieurs rencontres dans le pays sans que Franck Biya ne se désolidarise des personnes l’ayant mis sur pied. Ces personnes sont d’ailleurs en majorité, des militants du rassemblement démocratique du peuple camerounais, parti au pouvoir.
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Dans les rues de la capitale politique Yaoundé, les opinions sont divergentes. Si certains camerounais pensent que Franck Biya est l’homme de la situation tel n’est pas le cas pour d’autres qui jugent que le Cameroun n’est pas une monarchie où le père peut aisément laisser son fils au pouvoir sans que cela n’émeuve personne. En clair, de nombreux citoyens veulent définitivement se débarrasser du régime actuel après le départ du Président de la République Paul Biya, au pouvoir depuis le 6 novembre 1982.
Se débarrasser de lui à cause des nombreux manquements observés dans le quotidien des Camerounais. Les citoyens accusent le régime actuel d’avoir laissé libre cours à la corruption et aux multiples détournements des deniers publics qui ont appauvri le pays et l’ont endetté auprès des institutions financières internationales. Les Camerounais veulent du nouveau mais pas le fils du chef de l’Etat, qui a pourtant de multiples atouts.
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Franck Emmanuel Biya a un passé vierge en politique. Il n’a jamais occupé un poste ministériel en dehors du poste de conseiller spécial du Président de la République. Il se veut bien discret auprès de son père avec qui il a de très bonnes relations.
Franck Biya est jeune et peut impulser la nouvelle dynamique pour un Cameroun prospère. Pourrait-il se porter à la tête du pays sans aucune intervention de la France? Presque tous les penseurs libres répondent par la négative. Pour eux, la France a encore une mainmise sur toutes les grandes décisions sur le Cameroun.