«Ce que nous recherchons avant tout, c'est un véritable partenariat entre les États-Unis et l'Afrique. Nous ne voulons pas d'une relation déséquilibrée ou transactionnelle», a déclaré Blinken lors d'un point-presse aux côtés de son homologue sud-africaine Naledi Pandor.
Arrivé la veille en Afrique du Sud, première étape d'une tournée africaine qui doit le mener ensuite et jusque jeudi à Kinshasa et Kigali, Blinken devait développer sa vision stratégique pour le continent dans l'après-midi, lors d'un discours à l'Université de Pretoria.
Cette visite vise à tenter de rapprocher la diplomatie sud-africaine du camp occidental et contrecarrer l'influence russe sur le continent, ont avancé plusieurs experts. Elle suit de peu la visite en Afrique fin juillet de son homologue russe Sergueï Lavrov, passé par le Congo, l'Ouganda, l'Egypte et l'Ethiopie.
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Mais lundi, Blinken a affirmé que Washington ne considérait pas la région comme le «dernier terrain de jeu dans une compétition entre grandes puissances».
«Ce n'est fondamentalement pas ainsi que nous voyons les choses. Ce n'est pas ainsi que nous ferons progresser notre engagement ici», a-t-il insisté. «Notre engagement en faveur d'un partenariat renforcé avec l'Afrique ne consiste pas à essayer de surpasser qui que ce soit».