Vidéo. Gabon: à la découverte du très prisé manioc Obamba

Le360 Afrique/Ismael

Le 29/08/2021 à 07h46, mis à jour le 29/08/2021 à 08h01

VidéoLe manioc fait partie des aliments les plus prisés par les ménages gabonais. Il existe cependant plusieurs variétés, dont le manioc Obamba, du nom éponyme de l'une des communautés socio-linguistiques du sud du Gabon, qui fait fureur.

Le manioc fait partie des aliments prisés en Afrique, particulièrement en Afrique de l’Ouest et centrale. C’est le cas notamment au Gabon. Et dans ce pays d’Afrique centrale, c’est la variété Obamba qui est la plus appréciée.

Connu pour sa forme ovoïde, cette variété suit les mêmes étapes de transformation que tous les autres tubercules. Et ce manioc Obama reste l'une des grandes vedettes des différentes cérémonies au Gabon.

Mama Oyoubi est l'une des nombreuses promotrice de ce manioc spécifique, à Libreville. «Une fois que vous avez ramené les tubercules de la brousse, vous les trempez dans l'eau pendant 2 semaines. Ils sont ensuite lavés et débarrassés de leurs fibres principales, puis découpés», explique la sexagénaire.

Dans l'usine de transformation du féculent, quelques clientes patiente pour s'approvisionner au détail chez mama Marie.

A côté de deux machines à écraser le manioc, se trouvent aussi des pâtes de tubercules ensachées. Sandy, l'une des clientes assises devant la porte de l'unité de production, attend d'être servie. «Pour le moment, je n'ai rien d'autre à faire. C'est ce qui me permet de m'en sortir. Une fois que je récupère la pâte ici, je vais encore la faire bouillir avant la phase de l'emballage, suivie de la cuisson aux feux de bois», détaille la jeune fille, la trentaine révolue.

Sur le marché gabonais, le bâton de manioc Obamba coûte 250 francs Cfa. Un peu cher, constate Kelly qui vient se ravitailler en gros pour les besoins de la maison. «Mais je crois que le jeu en vaut la chandelle. Depuis petit, j'ai été habitué à manger ce manioc. J'ai grandi avec. Et tout le secret de la saveur de ce manioc est, à mon avis, dans la rigueur de sa préparation», explique Kelly.

Par Ismael Obiang Nze (Libreville, correspondance)
Le 29/08/2021 à 07h46, mis à jour le 29/08/2021 à 08h01