Ils sont une trentaine pour cette première vague dont le rêve pour beaucoup est de tenter un jour leur chance hors du pays. En tout cas c'est l'ambition de Davy déjà fasciné par le "style de jeu de Kamavinga du Réal de Madrid", affirme l'adolescent de 14 ans.
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La formation des jeunes est encore gratuite. D'autant que le projet lui-même est encore embryonnaire. Agés entre 10 et 16 ans, les pensionnaires du centre sélectionnés sur la base de leur qualité à manier le ballon, s'entrainent sur un terrain nu de l'école primaire du quartier Sorbonne à Libreville, sous le regard bienveillant de leurs parents. "Quand mon fils a commencé, il était latéral. Aujourd'hui, il est capitaine de l'équipe. Je veux vraiment qu'il aille loin, je veux qu'il devienne comme Aubameyang et j'ai foi qu'il ira loin Inchallah" avoue Estelle, la mère de Davy Nanga-Nanga.
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Un projet né dans l'esprit de Junior il y a quelques années alors qu'il était sociétaire du centre de formation de l'international de football ivoirien Kolé Touré. "De retour chez moi, j'ai voulu partager à ces jeunes le peu d'expérience accumulée à l'extérieur, surtout que les championnats sont interrompus depuis plus d'un an à cause de la crise sanitaire", a déclaré le coach Junior, comme l'appellent ces dizaines d'enfants.
A court, moyen et long termes, l'académie football flèche-étoile de Libreville entend d'abord se donner une existence juridique, se doter d'un siège et nouer les partenariats avec des grands clubs africains ou européens ayant déjà une longueur d'avance sur les projets similaires de formation des jeunes footballeurs.
