"Nous avons effectivement pris des engagements. Le président IBK ne se sauve pas du Mali. Il va se soigner. Il a dit lui-même qu'il sera à la disposition de son pays si nécessaire", a confirmé à l'AFP une source proche de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Son départ pour des soins à l'étranger avait été envisagé peu après sa chute le 18 août. Il s'est précisé en début de semaine à la suite, selon ses médecins, d'un court AVC pour lequel il a été hospitalisé mardi dans une clinique de Bamako qu'il a quittée jeudi.
"Nous avons respecté nos engagements pour le départ d'IBK. C'est dans un but humanitaire", a ajouté dimanche la source proche de la junte.
"La junte a joué vraiment le jeu. Elle a facilité le départ d'IBK tout en étant ferme sur des principes", a indiqué à l'AFP un diplomate en poste à Bamako.
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Par ailleurs, un des enfants d'IBK "n'a pas été autorisé à le suivre", a appris l'AFP auprès de sa famille. L'ex-président malien a quitté Bamako samedi soir à bord d'un vol spécial avec deux personnes dont les identités n'ont pas été précisées.
Par ailleurs, les concertations nationales pour le transfert du pouvoir aux civils, à l'intitiative de la junte, prévues dans un premier temps pendant tout le week-end, se sont achevées samedi soir, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Le but de cet atelier de validation (samedi) était de proposer des amendements et corrections éventuelles aux termes de reférence de la concertation nationale prévue du jeudi 10 au samedi 12 septembre à Bamako", a expliqué dimanche à l'AFP Youssouf Coulibay, conseiller juridique du Comité national pour le salut du peuple" (CNSP) mis en place par les putschistes.
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Ces recommandations vont être remises à un groupe d'experts désignés par le CNSP pour préparer les concertations des 10, 11 et 12 septembre, a-t-on appris auprès des organisateurs et des participants.
Ces concertations impliquent, outre la junte, les partis politiques et la société civile, d'anciens groupes rebelles, les syndicats et la presse.
Les colonels qui ont renversé le président Keïta ont promis de rendre les commandes aux civils à l'issue d'une transition dont la forme et la durée ne sont pas encore fixées.