Vidéo. Le Collège de Défense du G5 Sahel en quête d'une stratégie de communication

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Le 20/12/2018 à 11h59, mis à jour le 20/12/2018 à 12h01

VidéoLe Collège de Défense du G5 Sahel (CDG5 Sahel), académie militaire commune aux pays membres de cette organisation sous-régionale que sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, est en quête d’une stratégie de communication. Les détails.

Les pays du G5 Sahel sont engagés dans un processus de mise en place et d’opérationnalisation d’une force commune dédiée à la lutte contre le terrorisme, et le CDG5 Sahel ambitionne de servir de creuset d’excellence servant à alimenter les différentes armées en personnel de commandement, c'est à dire en officiers de qualité.

Dans cette perspective, Nouakchott abrite depuis hier, mercredi, et ce jeudi encore, un atelier d’orientation sous le thème: «Quelle stratégie de communication pour le Collège de Défense du G5 Sahel?».

Cette manifestation réunit les responsables des services de communication des forces armées des pays-membres, et des acteurs issus de divers organes de presse. Au menu des deux journées de cette rencontre de Nouakchott, plusieurs présentations faites par différents panélistes, sur des sujets ciblés: "La communication institutionnelle pour les structures de défense et de sécurité", "Les médias comme outils pour les opérations d’information et de relations publiques par les armées", "Les stratégies de collaboration multi-acteurs pour le Collège de

Défense du G5 Sahel», etc.

Ces différentes présentations vont déboucher «sur une stratégie de communication adaptée au Collège de Défense du G5 Sahel (CDG5S) et l’identification d’un élément de contenu d’un module sur la communication», souligne t-on auprès de l'institution.

A ce titre, le Colonel Diarran Koné, directeur de la Communication et des Relations publiques des Forces armées du Mali (FAMA), a livré sa vision des enjeux de cette rencontre et évoqué l’importance de la communication au sein des différentes armées des pays-membres, traditionnellement peu rompues aux techniques de communication, mais contraintes de s'adapter, car désormais confrontées à de nouvelles formes de conflits asymétriques.

Pour sa part, Brahim ould Bacar ould Sneiba, ex-officier de l’armée mauritanienne, auteur d’une présentation lors de cette rencontre, a insisté sur l’idée de l'élaboration et de la mise en œuvre d’une telle stratégie, en associant des compétences extérieures.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 20/12/2018 à 11h59, mis à jour le 20/12/2018 à 12h01