Le prix du riz cultivé dans les rizières du pays, denrée de première nécessité, a littéralemenr flambé sur les marchés, affichant une hausse de plus de 50%. Ainsi, par exemple, le coût d'un sac de 50 kg est passé de 600 ouguiyas (14 euros) à 900 ouguiyas (21 euros) il y a plusieurs semaines.
Le phénomène est surtout imputable à deux mauvaises campagnes agricoles consécutives, lors de l'hivernage et de la contre-saison, combinées aux effets de la pandémie du coronavirus (Covid-19), selon les explications concordantes des acteurs de la filière rizicole mauritanienne, à différents niveaux de sa chaîne de valeur. ces acteurs opèrent dans les régions de la vallée du fleuve Sénégal (à Gorgol et à Trarza), indique Aliou Samba NDiaye, usinier à Kaédi, capitale de la région du Gorgol.
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Pour Omar Sy, riziculteur à Tekane (dans la région du Trarza), «les superficies cultivées ont augmenté, mais les disponibilités matérielles (soit des machines en suffisance, Ndlr) n’ont pas suivi. Il y a certes eu des pluies abondantes. Cependant elles ont mal été réparties dans le temps. Nous avons également rencontre des contraintes liées à la main d’œuvre, à cause des restrictions des déplacements imposée par la pandémie du coronavirus. Tous ces facteurs combinés sont à l’origine de la baisse de production du riz local».
Devant l'ensemble de ces facteurs combinés, et la raréfaction de cette marchandise essentielle au quotidien de la populatoon, la loi de l'offre et de la demande a jensuite joué, entraînant une forte hausse du prix du riz produit en Mauritanie.
