La junte donne quarante-huit heures aux représentants de la France, de l’Allemagne, des Etats-Unis et du Nigéria pour qu’ils quittent le pays, justifiant cette décision par des «agissements de (ces) gouvernements (…) contraires aux intérêts du Niger».
Près d’un mois après le renversement du président élu Mohamed Bazoum, la junte au pouvoir au Niger a ordonné, vendredi 25 août, aux ambassadeurs français, allemands, américains et nigérians dans le pays de «quitter le territoire nigérien sous quarante-huit heures» et annonce sa décision de leur «retirer [leur] agrément». D’autres décisions similaires pourraient suivre.
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Dans une lettre du ministère des Affaires étrangères nigérien envoyée au Quai d’Orsay, les militaires justifient cette demande par «le refus de l’ambassadeur de répondre à l’invitation du ministère» à Niamey, la capitale, pour un entretien, et par «d’autres agissements du gouvernement français, contraires aux intérêts du Niger».
L’Allemagne, les Etats-Unis et le Nigéria ont reçu des lettres semblables, dont l’Agence France-Presse (AFP) a obtenu copies.
