«Le gouvernement ivoirien a pour objectif, d’ici à 2030, d’atteindre 10% de véhicules électriques dans le parc automobile de l’Etat et de créer un écosystème favorable à leur adoption par les acteurs privés donnant l’exemple», a affirmé Dioman Coné, responsable au ministère des transports.
M. Coné s’exprimait le weekend à Abidjan à l’occasion d’une réunion organisée dans le cadre du Projet Transition Bas Carbone (TBC), mis en œuvre par «Expertise France» et financé par l’Union Européenne (UE) à hauteur de 5,9 millions d’euros pour une durée de quatre ans (2023-2026).
Pour ce faire, le gouvernement a adopté un décret qui facilite l’introduction des véhicules électriques, notamment à travers des incitations fiscales et administratives, le développement d’infrastructures de recharge couvrant l’ensemble du territoire, l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau de transport, et une gestion durable du cycle de vie des batteries et des véhicules électriques, indique le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG).
«Dans le cadre de notre Contribution Déterminée au niveau National (CDN) révisée, deux mesures phares ont été identifiées dans le secteur des transports, à savoir la MRV 19, qui vise à augmenter le pourcentage de véhicules électriques dans le parc automobile national et la MRV 20, qui ambitionne d’aller plus loin dans l’électrification des transports», a expliqué le responsable ivoirien.
Pour sa part, le chef de projet Bas Carbone à Expertise France, Guillaume Vermeulen, s’est dit convaincu que «le futur projet d’intégration de véhicules électriques dans le parc de l’administration ivoirienne sera un outil de plus pour le développement durable du secteur des transports et pour une Côte d’Ivoire toujours plus ancrée dans une perspective de développement durable et résilient».
