Pendant que ses apprentis s’affairent autour d’humidificateurs et ventilateurs, Mahamadou Bello doit affronter une dizaines d’autres appareils qui attendent d’être réparés. Dans sont atelier en banlieue de Niamey, l’atmosphère est extraordinaire.
Depuis le début de l’harmattan, un vent très chaud, les services de Bello sont plus sollicités comparativement à la période d’avant les grandes chaleurs. «Comme vous pouvez le constater, c’est une journée très chargée et cela dure depuis quelques jours. C’est devenu une coutume dans notre métier. Nous travaillons très dur en cette période de fortes chaleurs. Cela est dû au fait que les gens utilisent beaucoup leurs appareils. Personnellement, je peux avoir une vingtaine de clients par jour, cela nous permet par conséquent de générer beaucoup de revenus», déclare Mahamadou Bello, réparateur des humidificateurs et ventilateurs.
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Ailleurs, ce sont les mêmes défis qui attendent Issifou Hamidou, un jeune réparateur de réfrigérateurs dans la périphérie de Niamey. «Je travaille au minimum sur une dizaine de congélateurs par jour depuis l’avènement de cette période de chaleur. Il m’arrive souvent de travailler jusqu’à 2 heures du matin. Certes c’est un grand défi, mais c’est quand même intéressant sur le plan financier vu que nos revenus augmentent considérablement», explique Issifou Hamidou.
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Ces appareils sont indispensables en cette période de fortes chaleurs et tombent souvent en panne et lorsque cela survient, c’est un véritable casse-tête pour leurs propriétaires.
«Cet appareil que je viens d’apporter pour réparation nous a lâchés hier en pleine nuit. C’est une dépense imprévue dans ce contexte particulièrement difficile», déclare Ibrahim Salou, un client. «Je suis venu récupérer mon ventilateur tombé en panne. On ne peut pas s’en passer avec cette canicule», explique Oumar Harouna.
Cette période de chaleur dure d’habitude trois mois et sera suivie de la saison pluviale qui commence généralement en juin.
