Au cours du troisième trimestre 2018, la production de la banche liquéfaction du gaz a chuté de 26%, selon les derniers chiffres rendus publics par l'Office national des statistiques (ONS) algérien.
Ce recul, qui s'inscrit dans une tendance structurelle a considérablement impacté les réalisations de l'ensemble du secteur. Ainsi, la production d'hydrocarbures a chuté de 7,8% entre début juillet et fin septembre par rapport à la même période de l'année précédente.
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Dans le détail, la production de pétrole brut et de gaz a reculé de 3%, alors que l'activité de raffinage est en déclin, enregistrant à nouveau un recul de 12%.
Or, paradoxalement, ce sont les branches liquéfaction du gaz et raffinage qui sont les plus grandes génératrices de revenus et ce sont elles qui plombent le plus les réalisations de la Sonatrach.
Ces chiffres inquiètent au plus haut point les autorités algériennes qui sont en train d'assister au tarissement à vue d'oeil la manne pétrogazière. Le pays qui a toujours vécu sur de confortables recettes devrait commencer à entrevoir l'avenir autrement. Sauf que l'après-pétrole n'a pas été préparé.