Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) est crédité de 56 sièges, et n'atteint donc pas la majorité absolue qui est de 64 sièges, sur un total de 127.
Le parti de Kaboré, élu dès le premier tour de la présidentielle avec 57,87% des suffrages, pourrait toutefois obtenir cette majorité avec l'aide de partis alliés.
Le président Kaboré pourra ainsi compter sur les 13 sièges du Nouveau temps pour la démocratie, le parti de l'actuel ministre des Transports, Vincent Dabilgou, qui soutenait sa candidature.
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Il peut également compter sur d'autres petits partis, comme l'Union pour la renaissance/Parti sankariste (Unir/PS) avec ses 5 sièges, le RPI (3 sièges) et le PDC (3 sièges).
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l'ancien parti de l'ex-président Blaise Compaoré, chassé par la rue en octobre 2014 après 27 ans au pouvoir, représente la deuxième force politique avec 20 sièges. Son candidat, Eddie Komboïgo, était arrivé deuxième de la présidentielle, avec 15,48% des suffrages.
L'ex-parti au pouvoir devient ainsi la première formation de l'opposition, en lieu et place de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), de Zéphirin Diabré, qui n'a recueilli que 12 sièges (contre 33 en 2015). Diabré avait fini 3e à la présidentielle.