Plusieurs personnalités ont annoncé la naissance d’un Comité de soutien au sénateur Mohamed Ould Ghadda, à l’occasion d’une rencontre avec la presse, organisée mardi en fin d’après midi au siège du Forum national des organisation de droits humains (FONADH).
Cette structure est composé d’acteurs issus de la classe politique, notamment des présidents de partis membres du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), du G8, des acteurs au sein de différentes organisations de la société civile, des responsables de centrales syndicales, des personnalités indépendantes et intellectuels de divers horizons.
Interrogé sur les objectifs de cette structure mercredi, Sarr Mamadou, président du FONADH, explique «le Comité de soutien au sénateur Mohamed ould Ghadda, qui comprend des acteurs nationaux issus d’horizons variés, entend mener des actions pacifiques contre ce que nous considérons comme un enlèvement. Un acte commis en violation flagrante de toutes les règles de procédure pénale.
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Ainsi, nous allons organiser des marches, des sit-in et diverses autres formes d’actions de sensibilisation de l’opinion nationale et des chancelleries occidentales sur le recul des libertés en Mauritanie et la nécessité de respecter les droits de chacun et de tous pour préserver la paix sociale».
Mohamed Ould Ghadda, ancien sénateur, en pointe dans la fronde contre le référendum visant la suppression de la chambre haute du parlement, organisé le 5 août dernier, avec une victoire du «Oui» a été arrêté à son domicile le 11 août par des hommes en civil, selon la version de la famille et son avocat.
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Ces derniers affirment être restés plusieurs jours sans connaître son lieu de détention. L’ex-sénateur a par la suite eu une rencontre avec son avocat, maître Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, qui précise n’avoir pas eu d’entretien en aparté avec son client.
Le parquet général a annoncé avoir mis la main «sur des informations documentées relatives à l’implication de plusieurs personnes dans un projet visant à commettre des crimes transfrontaliers de grande ampleur, étrangers à nos mœurs et aux valeurs de notre société, dans un cadre structuré et organisé, cherchant à semer le désordre et perturber la sécurité publique», dans une déclaration rendue publique vendredi dernier.