Installés généralement le long des voies, ces étals font partis du décor de Ouagadougou et des autres villes du pays durant les vacances. Dans une ruelle de Koudougou, troisième ville du Burkina Faso après la capitale et Bobo Dioulasso, Élodie, une lycéenne, est assise devant un fourneau. Espérant vendre quelques épis dans la journée, elle raconte pourquoi elle a décidé de vendre du maïs grillé.
« J’ai commencé à vendre du maïs grillé depuis 2014. C’est un passe-temps. Étant donné qu’il est très difficile de s’offrir un job de vacances, je me débrouille en attendant la rentrée des classes », a-t-elle expliqué.
Les vacances au Burkina Faso ne sont pas synonymes de loisirs ou de détente pour tous les élèves. Comme Élodie, ils sont nombreux à prendre d’assaut les rues, les espaces publics pour écouler divers articles.
Rolande Yaméogo, une habitante de la ville, n’en fait pas partie. Cet après-midi, elle voulait juste manger sa spécialité préférée, le maïs grillé.
«J’aime le maïs grillé. Parce qu’il vient directement du champ. Il est bon pour la santé et en plus, il est à la portée de toutes les bourses », dit-elle.
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Si beaucoup d’entre elles se lancent dans cette activité, c’est surtout parce qu’elles y trouvent leurs comptes. Élodie affirme qu’elle peut gagner 2.000 ou 3.000 francs CFA par jour. De quoi préparer sereinement la rentrée scolaire.
« C’est une activité rentable, surtout quand la quantité de maïs à vendre est importante. Je rends grâce à Dieu. Après la vente, je retourne à l’école », a-t-elle confié.
Cuit devant le client et servi très chaud, le maïs grillé est très populaire, notamment auprès des employés qui rentrent du travail.
