En 2011, l’Usaid a célébré ses 50 années de présence et de partenariat avec le Mali. Plus de 60 ans d’assistance stoppés début février par le président américaine, Donald Trump. «Pour nous les pays qui bénéficiaient, sur le plan humanitaire, de l’assistance américaine devrons savoir que cette assistance n’était qu’une couverture qui dissimulait d’autres choses. Cette aide n’est qu’immixtion dans nos affaires intérieures», affirme Fousseynou Ouattara, membre du Conseil national de transition (CNT), à propos de la suspension de l’ONG américaine d’aide humanitaire, Usaid.
Pour cet homme politique, «les interventions de l’Usaid visaient à contrôler le développement de nos États et, au besoin, d’en changer les dirigeants. Cette assistance permettait de formater les esprits», ajoute-t-il.
Pour lui, les gens doivent tout d’abord se souvenir de l’intérêt de la création de l’Usaid en 1961 et d’enchainer «les fondateurs de l’Usaid ont créé cette organisation dans le but de pouvoir réaliser ce que la CIA ne parvenait à faire de façon légale».
Pour lui, c’était une manière d’instaurer la volonté des américains sur le mobde entier. Donc pour monsieur Ouattara, «l’USAID était l’instrument idéal pour les américains pour défendre cette philosophie; mais qui travaillait sous la couverture de l’assistance humanitaire, l’assistance économique entre autres».
Pour sa part, l’économiste Modibo Mao Makalou, «Donald Trump a décidé de réduire substantiellement les dépenses budgétaires de l’Etat américain. Dans l’année fiscale 2025, le Etats-Unis connaîtront un déficit de l’ordre de 1.800 milliards de dollars».
Selon l’économiste, «l’idée c’est de voir maintenant les dépenses budgétaires. Pour le moment, Donald Trump a gelé pratiquement l’assistance des Etats-Unis à l’international à l’exception de deux pays, l’Egypte et l’Israël.» Selon Modibo Mao Makalou, «ça va avoir un impact très important; car dit-il, le Mali reçoit, 300 millions dollars, soit au moins 200 milliards de FCFA». Selon lui, «cet appui est utilisé dans l’assistance humanitaire, l’éducation, la santé, la gouvernance, le développement économique et même la sécurité». Tout cela risque d’être compromis dans un avenir proche dit-il;
