"Le verdict est tombé dans le procès de Fehi Ghares: condamnation à deux ans de prison et une amende de 200.000 dinars (1.200 euros environ", a précisé cette association de défense des détenus.
Le parquet avait requis trois ans de prison contre M. Ghares, coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS), un petit parti de gauche, arrêté et écroué fin juin. Son domicile en banlieue d'Alger avait été perquisitionné.
Selon le CNLD, M. Ghares est poursuivi pour "atteinte à la personne du président de la République", Abdelmajid Tebboune, "outrage à corps constitué" et "diffusion d'informations pouvant porter atteinte à l'unité nationale" et "à l'ordre public". Il devrait faire appel de sa condamnation.
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Militant connu de l'opposition de gauche et laïque, Fethi Ghares, 47 ans, s'était engagé en 2019 dans le mouvement de protestation populaire du Hirak, qui réclame un changement radical du système de gouvernance en place depuis l'indépendance en 1962.
Plus de 200 personnes sont actuellement derrière les barreaux en Algérie pour des faits en lien avec le Hirak, selon le CNLD.