L'annonce des Forces armées maliennes (Fama) a été suivie d’une vague de condamnations, de la France aux États-Unis en passant par les Nations unies, sur de possibles «exactions» de soldats et de mercenaires russes.
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Dans la foulée, le président du parti SADI, Oumar Mariko a listé plusieurs tueries récentes au Mali et les a jugées «inacceptables», y compris celle survenue la semaine dernière à Moura. Cependant, pour beaucoup de ses compatriotes interrogés, Oumar Mariko doit être poursuivi par la justice car les propos tenus tendent à jeter le discrédit sur les forces armées maliennes et qu'ils portent atteinte à la forme républicaine de l’Etat.
Pour l'opinion publique malienne, un homme politique du rang d’Oumar Mariko ne devrait pas tenir de tels propos contre l’armée qui est en train de mener une guerre implacable contre les forces obscurantistes.
Pour d’autres, les allégations faites sur l’armée malienne, suite à l’attaque de Moura, dans le cercle Djenné participe à la cabale, notamment de la diplomatie française, contre les Fama.
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Moura, un village dans le cercle de Djenné était la base des terroristes depuis plus de 5 ans. C’est à partir de la forêt qui jouxte ce village que les terroristes planifiaient leurs attaques. Cette descente de l’armée malienne qui a fait plusieurs morts a été saluée par les populations locales. Elles ont par ailleurs demandé à l’Etat la sécurisation du village après ce succès enregistré sur les forces du mal.
