Au delà du 8 mars, des jeunes ont décidé de casser les codes et éliminer les préjugés en s’engageant dans des métiers que certains veulent cantonner à la junte masculine.
C’est ce parcours qu’ont choisi Djelika Kelly et Berdis Mohamed, la première en tant qu’électricienne de bâtiment et la seconde, Berdis Mohamed a choisi d’être rizicultrice.
La communauté marocaine de Nouakchott célèbre le 8 mars.. le360 Afrique/seck
Djelika Kelly, formée à l’électricité en bâtiment dans un centre professionnel de Nouakchott, passe ses journées sur les chantiers. Elle raconte sa passion pour l’électricité, son parcours qui a commencé il y a de cela trois ans. Elle évoque également ses journées sur les chantiers des villas en phase de finition.
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Elle est la seule fille exerçant ce métier à Nouakchott. Elle vit de son métier et contribue à l’équilibre économique et sociale de sa famille.
Son collègue Malick Mamadou Dia, électricien bâtiment, chef chantier, témoigne des qualités professionnelles et humaines de Djelika avec laquelle il travaille depuis trois ans.
Quant à Berdiss mint Mohamed, elle est une des rares femmes d’affaires mauritaniennes opérant dans la filière riz. Originaire du Trarza (Sud-Ouest), région frontalière avec le Sénégal, elle revient sur son parcours. Une carrière façonnée par une conviction forte et une confiance en soi à toute épreuve.
Elle est également convaincue des capacités des Mauritaniennes à participer pleinement à la production de richesses, contribuer à l’équilibre économique et social de la nation, voie qui conduit à l’autonomie.
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Aujourd’hui, elle est à la tête d’une entreprise agricole et promotrice du riz appelée Berdis. Fort de son engagement et de son succès, elle a été plusieurs fois récompensée. La dernière a été par l’ambassade du Royaume du Maroc à Nouakchott lors de la célébration de la fête du 8 mars 2024.
