Mondial 2030: c’est le Maroc qui coorganise et ce sont les Guinéens qui célèbrent la victoire

Tel un tir en pleine lucarne, l’attribution du Mondial 2030 au trio Maroc-Espagne-Portugal a emballé les amoureux du foot, heureux de voir les progrès accomplis par un pays africain enfin récompensés. Les journalistes sportifs, au-delà de légères divergences, sont aux premières loges et connaissent bien leur affaire.

Le journaliste sportif, Alpha Jean Claude Camara confie : «La satisfaction elle vient d’où ? Du fait que ce soit le Maroc, un pays qui est bien doté sur le plan infrastructurel, les stades, les routes... Tout est mis en place. De plus, de clubs animent le championnat local, sans oublier le parcours historiques des Lions de l’Atlas parvenus en demi-finale au Qatar. Ensuite il faut dire que le Maroc avait postulé pour l’organisation d’une des Coupes du monde à plusieurs reprises mais n’avait pas obtenu ce quitus de la part des fédérations. Mais cette fois-ci, c’est la bonne».

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A ses côtés, un autre journaliste sportif, Saidou Traore connaît très bien le Maroc. Il imagine déjà la faveur que va provoquer un tel évènement sur le continent «C’est une victoire pour l’Afrique quant on sait que le premier pays à organiser la Coupe du monde c’est l’Afrique du Sud. C’est une bonne nouvelle pour les Africains. Et puis je connais le Maroc. Je sais que les Marocains aiment le football. Je conseille juste à la Fédération marocaine de faciliter l’accès pour que les gens puissent rallier le pays et les stades pour permettre à tous les Africains de vivre cette Coupe du monde».

Chez les passionnés du football guinéen, dans cette annonce du comité exécutif de la Fifa, tout n’est pas que fierté et joie, il y a aussi une légère déception, confie Alpha Jean Claude Camara «Je me dit qu’aujourd’hui, à l’instar de l’Afrique du Sud, le Maroc avait la possibilité d’organiser à lui seul cette Coupe du monde. Ma grande fierté aurait été que ce Mondial se passe sur le continent africain dans sa totalité. Mais qu’à cela ne tienne, on sera obligés de faire avec», voilà qui va droit au but.