A peine une semaine après la fin de leur fonction, Imane Houda Feraoun, l'ex-ministre des Télécoms, et Djamila Tamazirt, ex-ministre des Mines, sont interdites de quitter le territoire algérien. C'est le site d'informaton Algérie Part Plus qui donne l'inforrmation, citant plusieurs sources anonymes.
La justice serait ainsi en train de mener une enquête sur plusieurs affaires séparées de malversation et de corruption dans lesquelles ces deux ex-ministres sont respectivement impliquées.
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Le nom de Houda Feraoun, en poste aux Télécoms de 2015 à 2019, a déjà été cité dans des marchés attribués notamment au chinois Huawei ou encore dans le cadre de la mise en place du Data Center de Lakhdaria, précise, la même source. Plusieurs autres marches mal ficelés et portant sur des dizaines de millions de dollars sont également concernés.
Quant à Djamila Tamazirt, avant d'être nommée au ministère de l'Industrie, elle aurait trempé dans une affaire louche de privatisation d'une société agroalimentaire, en l'occurrence la société Eriad-Corso. A l'époque de sa privatisation, c'est la future ministre qui était le PDG du groupe Eriad et elle aurait consenti au transfert du site de Corso pour une bouchée de pain. La presse algérienne affirme que ce transfert a fait perdre d'importantes recettes au Trésor public.