Le continent africain est au coeur des débats et des convoitises des grandes puissances (France, Chine, Russie, Turquie, Japon, Inde etc.) et des investisseurs. Beaucoup considèrent que le continent devrait constituer l’un des moteurs de la croissance de l’économie mondiale grâce à ses ressources naturelles abondantes (pétrole, gaz, mines, etc.), potentialités agricoles (terres arables, cours d’eau, etc.), à sa démographie, etc.
Toutefois, le continent africain est aussi source d’inquiétudes à cause des pressions démographiques, migratoires, notamment pour l’Europe, sécuritaires à cause des groupes terroristes (Boko Haram, Shebbab, Nusrat al Islam wal Mouslimin au Sahel, etc.) et écologique et sociale de plus en plus fortes. Et ce n’est qu’en relevant ces défis que l’Afrique pourra devenir un groupement éconmique fort du 21ème siècle que nombre d’observateurs lui prédisent.
Défis et opportunités de développement ont ainsi été au cœur des débats d’Africa legal Network (ALN), l’alliance intégrée des meilleurs cabinets d’affaires du continent africain, qui a tenu à baliser lors de sa rencontre annuelle qui s’est tenue à Dubaï, les 4 et 5 octobre courant, les problématiques du développement du continent avec des débats qui ont tourné autour de la thématique: «Arica: Bridging the Gulf».
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La manifestation s’est déroulée en présence de nombreux anciens chefs d’Etat ou de gouvernements, de dirigeants du secteur public, des chefs d’entreprises et des investisseurs internationaux dont des Marocains à la recherche d’opportunités de croissance sur le continent.
A cette occasion, le modèle de développement réussi mis en place par le Maroc sous le leadership du roi Mohammed VI a été salué lors de ce panel par les participants qui ont qualifié le Maroc de «modèle africain».
Le Maroc, par le biais de l'Ambassadeur directeur général de l'Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), Mohamed Methqal, a ouvert le débat sur les enjeux et les perspectives du développement en Afrique, à côté d’Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria, Cheick Modibo Diarra, ancien Premier ministre du Mali, et Greg Mills, auteur du livre, ”Making Africa work”, écrit en collaboration avec Obasanjo. Les trois conférenciers ont débattu sur le potentiel de l’Afrique et des principaux défis avant de dégager les grandes lignes à même de contribuer à un développement durable du continent.
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Dans son intervention, Mohammed Methqal a mis en exergue les avancées qu’a connues le Maroc ces deux dernières décennies sous l’égide du roi Mohammed VI et qui ont permis au Maroc de devenir une puissance émergente africaine grâce à la mise en place d’un modèle durable. Il a souligné les réformes structurelles lancées durant cette période et qui ont concerné divers domaines: démocratiques, institutionnels et économiques et qui ont permis de transformer la position privilégiée du Maroc face à l’Europe en un réel avantage comparatif permettant d’attirer les grands opérateurs mondiaux dans divers secteurs: automobile, aéronautique, électronique, offshoring,…
Ainsi, «le Maroc, grâce à la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi, a pu devenir un des hub économiques, commerciaux et financiers du continent ainsi qu’un hub du savoir dans la formation du capital africain», a souligné Methqal.
Parallèlement, il a expliqué que le Maroc a réussi à développer un réel écosystème pour la promotion de la coopération sud-sud en faveur de l’Afrique grâce à l’engagement du roi qui a placé la coopération sud-sud au cœur de la politique étrangère du royaume où l’Afrique est une priorité. C’est dans ce cadre que le Royaume contribue annuellement à la formation de milliers de talents africains d’une quarantaine de pays dans différentes disciplines et dont un bon nombre sont issus des pays de la CEDEAO.
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C’est dans ce cadre que s’inscrit la présence des entreprises marocaines en Afrique dans divers secteurs d’activités: télécommunications, banques, assurance, aérien, infrastructures, immobilier, BTP, pharmacie, etc.
Dans la même optique, et visant à contribuer au développement du continent, le Maroc est derrière le lancement de projets structurants au niveau du continent: gazoduc Nigeria-Maroc, la Baie de Cocody, une grande unité de production d’engrais en Ethiopie, etc.
De même, afin de contribuer au renforcement de l’intégration économique au sein du continent, le Maroc a pris la décision d’adhérer à la CEDEAO, conscient que le développement de l‘Afrique se fera par les Africains. Ainsi, le Maroc s’engage aux côtés des pays africains en mettant à leur disposition son savoir-faire et son expertise pour permettre l’émergence du continent.
A noter que le modèle réussi du Maroc a été salué par les autres panelistes et les participants à cette manifestation qui ont qualifié le Maroc de modèle africain.