«Ethiopian Airlines a signé une lettre d’intention avec la (...) BAD, établissant un partenariat pour le projet de développement du nouvel aéroport international de Bishoftu», a déclaré le ministère des Finances éthiopien dans un communiqué diffusé samedi.
«Le nouvel aéroport, dont le coût est estimé à 7,8 milliards de dollars, portera la capacité annuelle de transport de passagers de 17 millions à plus de 60 millions d’ici 2040», a-t-il ajouté.
La lettre d’intension a été signée vendredi par Mesfin Tasew, PDG du groupe Ethiopian Airlines, et Nnenna Nwabufo, vice-présidente chargée du développement régional de la BAD, en présence du président de l’institution Akinwumi Adesina et du ministre des Finances éthiopien Ahmed Shide, selon le communiqué qui ne précise pas combien la BAD investira dans le projet.
Ethiopian Airlines a signé en août 2024 un protocole d’accord avec la société de conseil Dar, basée à Dubaï, pour développer le design de l’aéroport de Bishoftu, à environ 40 kilomètres au sud-est de la capitale Addis-Abeba.
Le nouveau hub pourra accueillir plus de 100 millions de passagers par an une fois achevé en cinq ans, avait à l’époque souligné le PDG d’Ethiopian Airlines, selon le média public Fana Broadcasting Corporate.
Le directeur des opérations de Dar, Tariq Al-Qanni avait estimé que ce serait le plus grand aéroport d’Afrique une fois terminé.
Ethiopian Airlines est la plus grande compagnie aérienne d’Afrique, avec un chiffre d’affaires de 7 milliards de dollars pour l’exercice 2023/24, et 17,1 millions de passagers.
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L’aéroport international de Bole à Addis Abeba, actuellement le hub de la compagnie aérienne, a une capacité maximale de 25 millions de passagers par an.
Le méga projet d’aéroport «répondra à la forte croissance de la demande internationale et nationale de services passagers et de fret, que l’aéroport international actuel de Bole ne peut pas satisfaire», ont souligné les autorités éthiopiennes.
«Ce nouvel aéroport international stimulera non seulement le développement économique de l’Éthiopie, mais renforcera également la connectivité et l’intégration aériennes mondiales de l’Afrique, consolidant ainsi le statut de plaque tournante de l’aviation du continent», ont-elles ajouté.
