Au nom des plus compliqués, la coturniculture, l’élevage de cailles «se caractérise par une relative simplicité, un besoin de peu d’espace et de faibles moyens financiers» précise un documents intitulé «L’élevage des cailles en zone tropicale». En plus de cette relative aisance de l’itinéraire technique, les auteurs de ce guide du coturniculteur précisent que cette volaille connaît «une demande sans cesse croissante, et demeure une activité marginale au regard des potentialités». Ces avantages incitent de plus en plus de jeunes Maliens à s’adonner à l’élevage de cailles, ces petits oiseaux migrateurs cousins des perdrix bien que plus petits.
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Pour plusieurs raisons, l’élevage de cailles est même jugé plus rentable que celle du poulet. Cet intérêt s’explique par une production plus rapide et plus rentable que le traditionnel élevage de poulets. Une rentabilité qui se justifie par un cycle de reproduction plus court chez la caille. Selon explications avancées par les professionnels de cette filière, une fois que la poule a pondu son œuf, il faudra attendre 21 jours pour l’éclosion et 4 à 6 mois pour que cette même poule atteigne le stade de la maturité.
Chez la caille, le cycle est plus court, mâles et femelles commencent à se reproduire vers la sixième semaine. Il suffit de 6 à 7 semaines après l’éclosion des œufs, les cailleteaux peuvent commencer à leur tour à pondre. Mis dans une couveuse, les œufs éclosent 18 jours plus tard.
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L’autre intérêt de l’élevage de la caille réside dans sa chair «non seulement pauvre en mauvais cholestérol, mais peut aussi contribuer à sa baisse». Cette chair, dont la cuisson est plus rapide que celle poulet, est riche en acides gras insaturés favorables à une bonne santé cardiovasculaire.
Enfin, d’après les éleveurs, l’œuf de caille permet d’apaiser des maladies liées à la respiration, telle que l’asthme, la rhinite allergique, la toux ou encore la sinusite.
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Autant d’avantages et de bienfaits qui font que l’élevage de la caille commence à supplanter celui du poulet chez de nombreux éleveurs.